Le conditionnement du vin en cubi, en bag in box, en canette, en bouteille plastique ou en verre, sans parler d’autres matériaux et de leur contenance, a indiscutablement des conséquences sur la subjectivité de notre perception du vin.
Un vin contenu dans une poche aluminium ou dans une bouteille de verre gravée d’un blason n’offre pas la même promesse. Voilà sans doute pourquoi les flacons ont tant évolués ces dernières années. Dorénavant, ils ne sont plus un simple contenant mais porteurs d’un message ou d’une identité. Certaines marques l’ont bien compris, c’est le cas de Jeanjean qui a lancé il y a quelques années une bouteille aux multiples facettes, tel un diamant. L’objectif, s’approprier les codes de l’univers du luxe. On retrouve le même phénomène avec la gamme « Côte des Roses » de Gérard Bertrand, dont le fond de la bouteille gravé de roses, a été créé par une jeune designer de l’Ecole Boulle à Paris. C’est dire l’importance même du packaging. Il ne faut pas oublier que plus de 60% des consommateurs achètent un vin, avant tout car ils en apprécient le packaging. Pourtant c’est bien connu, l’habit de fait pas le moine…